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Pour la première fois, une femme RSSI nommée à la tête des Assises de la Cybersécurité 

Lors de leur soirée annuelle de bilan, les organisateurs des Assises de la Cybersécurité ont nommé, pour la première fois, une femme à la tête du célèbre évènement.

Le Pavillon Cambon, à Paris, accueillait le lundi 28 novembre le Cercle Européen de la Sécurité des Systèmes d’Information. Il réunissait ses membres autour d’un dîner-bilan de l’édition 2022 des Assises de la cybersécurité, l’événement phare dédié à la cybersécurité qui a lieu chaque année à Monaco. L’occasion, pour les organisateurs, de se réjouir du taux de participation et des échanges générés sur place : plus de 9 400 rendez-vous d’affaires cette année, versus 8 100 l’an dernier, soit une progression de 16 %.

L’occasion également de révéler qui avait été nommé pour assumer la présidence de la prochaine édition. Et c’est sous une véritable ovation que Sabrine Guiheneuf, group head of cybersecurity & IT Governance chez Unibail-Rodamco-Westfield (URW) et membre du Conseil d’Administration du CESIN (Club des Experts de la Sécurité de l’Information et du Numérique), a gravi les marches de l’estrade pour endosser officiellement cette nouvelle responsabilité et être la première présidente. Ce qui s’inscrit dans la philosophie de l’organisation qui a toujours mis les femmes de la cyber en avant. 

Si, pour son prédécesseur Thierry Auger, DSI Corporate et Directeur Cybersécurité du Groupe Lagardère, la ligne de conduite était « En 2022, on accélère« , pour elle, il s’agira l’année prochaine de prendre de la hauteur. “J’aime sortir du cadre pour appréhender mes sujets du quotidien sous des angles différents. L’idée est d’être dans la continuité de ce qu’avait commencé Thierry Auger en termes d’accélération et de prendre de la hauteur notamment vis-à-vis de tous les défis que nous avons dû relever”, confie-t-elle. 

Pousser les regards croisés interdisciplinaires

S’il est bien entendu trop tôt pour en dire plus, Sabrine Guiheneuf nous confie que, parmi ses missions, celle de piloter le comité éditorial lui offrira la possibilité de développer les tables rondes dédiées au métier de RSSI : “Il y a eu les soft skills précédemment et, cette année, la question du stress. Je pense que nous pouvons aller plus loin encore car notre métier se professionnalise et nous avons de nouveaux axes à explorer”.

La nouvelle présidente, dans son approche thinking out of the box, apprécie aussi les regards croisés et considère que s’il faut s’inspirer des pratiques des autres, il faut également être en aval et voir ce qu’il est possible de transmettre. “Pour vous donner une idée, aujourd’hui, le numérique responsable doit s’intégrer dans un grand nombre de projets, tout comme la sécurité a dû le faire auparavant. Et je pense, véritablement, que nous pouvons être un allié en partageant notre expérience et les enseignements que nous en avons déjà tirés« , illustre Sabrine Guiheneuf.

Le premier comité éditorial se tiendra en tout début d’année.

 

Stéphane Bellec