FIC : « Nous ne sommes pas informés d’un quelconque « retrait » du ministère de l’Intérieur et/ou de la Gendarmerie

L’information est tombée aujourd’hui : selon la Lettre A, la Gendarmerie nationale serait en train de reconsidérer sa participation au FIC, l’évènement lillois consacré à la cybersécurité. Pour Guillaume Tissier, co-organisateur du FIC, il n’en serait rien. Suite à nos questions, il nous adressé cette mise au point. 

  1. Les équipes du FIC ne sont pas informées d’un quelconque « retrait » du ministère de l’Intérieur et/ou de la Gendarmerie. Ni d’aucune information quant à un « arbitrage » qui serait en cours à Matignon.
  2. En l’absence d’informations, nous sommes donc très prudents avec les interprétations que certains pourraient faire de cette « doctrine » en cours d’élaboration.
  3. En témoigne le fait que ce qui avait été présenté comme un retrait du ministère des Armées n’en n’est pas un. Même s’il n’y aura pas de stand cette année, plusieurs représentants du ministère interviendront, y compris en séance plénière, et nous comptons déjà de nombreux inscrits de ce ministère, ce qui est le plus important car le FIC n’est pas qu’une exposition mais aussi un forum.
  4. Le FIC a été fondé par la Gendarmerie nationale en 2007 et est depuis 2013 co-organisé par CEIS. Ce partenariat, à l’image de la coopération public-privé qui est essentielle en matière de cybersécurité, a fait du FIC ce qu’il est aujourd’hui.
  5. Le FIC 2023 s’annonce d’ores et déjà comme un grand succès. Il accueillera 600 exposants, 15 000 participants et de nombreuses personnalités françaises et étrangères ont déjà confirmé leur venue. Ces éléments confirment la place prise par le FIC en France et à l’international sur ces questions.
  6. Le FIC est partie intégrante du contrat de filière signé par le gouvernement et la filière. A ce titre, il est l’un des instruments essentiels de la promotion de l’excellence française en la matière, tant en France avec le FIC Europe qu’en Amérique du Nord avec un premier FIC qui s’est tenu à Montréal en novembre 2022. Il s’inscrit ainsi totalement dans les objectifs ambitieux lancés par le Gouvernement en février 2021 dans le cadre du plan Cybersécurité.
  7. La polémique qui cible Avisa, actionnaire de CEIS, organisateur du Forum aux côtés de la Gendarmerie nationale depuis 2013, n’a aucun rapport avec le Forum et les activités de CEIS. Elle apparaît ainsi en total décalage par rapport aux enjeux stratégiques et opérationnels que recèle le secteur.
  8. Cette polémique, purement médiatique, trouve sa source dans les activités de communication et d’influence d’Avisa Partners qui sont non seulement parfaitement légales mais également légitimes.